ʿAbd al-Qādir est enterré dans une chapelle funéraire, entre le poète mystique ibn al-ʿArabī et H̱ālid, le premier conquérant arabe de Damas et je pense qu'il doit se sentir en compagnie, le grand Algérien, qui tenait à la fois du rêveur pieux et du guerrier.
Sa fastueuse tombe s'orne de belles arabesques contant sa vie héroïque et exprimant ce vœu si approprié à la villes des roses: Que Dieu parfume son tombeau!
La mosquée elle-même, autrefois tapissée de merveilleuses faïences, en fut complètement dépouillée par las allemands qui ont emporté, également, de très beaux étendards et de précieux manuscrits.
Au fonds du mausolée une baie, comme à tous les "turbas" pour permettre aux morts de se réjouir du paysage, ou de s'envoler à la Mecque les nuits de lune.
Ah! je ne nous croyais pas montés si haut. De ce côté, la mosquée paraît une citadelle, tant sont abruptes ses assises, taillées à pic sur le Baradā qui court, tout blanc d'écume, dans un jardin enchanté.
Myriam Harry. Damas, jardin de l'Islam. J. Ferenczi & Fils 1948.
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