Masque imberbe, repoussé dans une tôle d'or.
Ces masques ne sont pas exceptionnels dans les sépultures syriennes. Mais ils sont réservés aux tombeaux les plus riches et sont fréquemment remplacés par de simples feuilles d'or, destinées à couvrir les yeux et la bouche. Tous ces artifices ont pour objet d'éviter la défiguration du visage. Les survivants avaient soin de clore les yeux et la bouche du défunt, et l'application de lamelles incorruptibles sur ces organes, ou d'un masque sur tout le visage, évitait les apparences les plus pénibles de la mort.
II est bien difficile de rien affirmer sur les traits que présente un masque comme le nôtre, œuvre hâtive d'un artisan local.
Henri Seyrig. Antiquités syriennes. Syria. Archéologie, Art et histoire. Année 1952 29-3-4 (pp. 204-250).

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