« Aux jardins de Damas », qui n’a rêvé de venir se reposer quelques jours ou d’y vivre à jamais ?
« Les jardins de délices, arrosés par des rivières, ces jardins où l’on trouve une nourriture éternelle, et des arbres toujours verts... L’éclat du soleil et de la lune ne les importune point. Les arbres d’alentour les couvrent de leur feuillage. Les rameaux chargés de fruits s’abaissent... L’œil dans ce séjour délicieux ne voit que des objets enchanteurs : il se promène sur un royaume d’une vaste étendue... »
Ces Jardins, qui composent en réalité toute une région longue de cinquante kilomètres, la Ġūṭā, succession ininterrompue de bocages de peupliers, noyers, figuiers, abricotiers, de vergers de légumes, de champs étendus parmi les arbres, où des myriades de filets d’eau se répandent, sagement distribués selon une réglementation compliquée et prévoyante, comme dans les huertas des Mores d’Espagne.
Ces Jardins, qui composent en réalité toute une région longue de cinquante kilomètres, la Ġūṭā, succession ininterrompue de bocages de peupliers, noyers, figuiers, abricotiers, de vergers de légumes, de champs étendus parmi les arbres, où des myriades de filets d’eau se répandent, sagement distribués selon une réglementation compliquée et prévoyante, comme dans les huertas des Mores d’Espagne.
André Geiger. Syrie et Liban 1932 (p. 188).
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