Au dehors, pendant ces belles nuits, tout le long des rues, des files de gens sont accroupis ou étendus, fumant des narguilés, à la lueur de grosses lanternes posées auprès de leurs tasses de café, de leurs verres de thé ou de citronnade. Parfois un conteur arabe, avec sa longue baguette de montreur de marionnettes, fait défiler les personnages imaginaires, cavaliers, esclaves, princesses. Les cafés, avec leurs cours intérieures où bruissent des fontaines, les restaurants à cuisine épicée, parfumée même à la rose, regorgent de monde.
André Geiger. Syrie et Liban 1932 (p. 194).
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