Je suis sorti de la mosquée des ʾUmayyādes par la porte orientale, la plus imposante, où des pierres dressées coupantes interdisent l’entrée aux chiens et autres bêtes. Là est la petite place du Jet-d’Eau, que j’appelle ainsi à cause de sa fontaine nuit et jour jaillissante, sous l’ombre ensoleillé d’une treille, en face d’un ḥammām, dont le baigneur, torse nu et musclé sur le seuil, attend les clients. Non loin de là, au bout d' une rue dont j’ai oublié le nom, s’élève la plus mignonne mosquée du monde, et son minaret, lui aussi, est semblable à un « roi » ou à une « tour » d’échec. Le jeu oriental a-t-il influencé l’architecture ?
André Geiger. Syrie et Liban 1932 (p. 186).
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