La cour centrale (D) a chacun de ses côtés occupé par un iwân. C’est sous l'iwân principal (E) que se donnaient les consultations et les cours de médecine ; c’est là que se trouve Y inscription (aujourd’hui dissimulée par un plancher) qui commémore la fondation de l’hôpital ; elle est gravée au-dessus du miḥrab, sur une table semi-circulaire en marbre blanc provenant de quelque couvent d’une ville conquise par Noûr ad-Din (table d’autel ou table de réfectoire) ; d’autres tables identiques sont encastrées dans les murs de la salle : l’une d’elles (F) porte l’esquisse d’un décor sculpté. A la cimaise régnait un bandeau de marbre blanc portant, en incrustation de stuc noir, des versets du Coran :
O hommes ! Il vous est venu de votre Seigneur un avertissement et un remède pour (le mal) qui est dans vos cœurs (Sourate 10 verset 57) . — Il sort de leurs entrailles des liqueurs de couleurs variées (qui contiennent un remède pour les hommes (Sourate 16 verset 69). — C’est Dieu qui m’a créé et c’est lui qui me guide. C’est lui qui me nourrit et qui m’abreuve. C’est lui qui me guérit quand je suis malade (Sourate 26 verset 78-80).
L’iwân Sud (G) est plus somptueusement décoré, vraisemblablement parce qu’il servait d’oratoire : le miḥrab est formé par une table semi-circulaire de marbre blanc, sculptée de feuilles de vigne et de grappes de raisins sortant de cornes d’abondance. Au-dessus, une frise de marbre reproduit le même motif, interrompu dans l’axe de la salle par un cercle meublé d’une fleur de lis. Les murs sont revêtus d’une marqueterie de marbre, où figurent quatre tables de marbre, dont deux (de forme rectangulaire) provenant d’autels d’églises romanes.
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