Centre de la vie politique, lieu de prière et de récréation, la mosquée d'al-Walīd était aussi un lieu de recueillement et d'enseignement: "elle possède un certain nombre de zawiya que les lettrés fréquentent pour copier les livres, écrit ibn Jubayr, pour enseigner, ou pour se mettre à l'écart de la foule". D'une manière générale, la mosquée restera le lieu quasi-exclusif de l'enseignement jusqu à la naissance, au douzième siècle, d'un type spécifique d'établissement: la madrasa, littéralement "lieu où l'on étudie".
Texte: Gérard Degeorge. Damas des origines aux Mamluks. L'Harmattan 1997 (p. 127-128).
Photo: André Geiger. Syrie et Liban 1932.
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