Calcaire. Base remployée dans les remparts, dégagée par l'Administration française. Elle a la forme d'un T dont la face inscrite serait la barre horizontale; le prolongement arrière (répondant à la haste du T mesure 0 m. 69; la face inscrite, y compris les moulures, est haute de 0 m. 50 sur 0 m. 69 de largeur. Hauteur des lettres, 0 m, 032.
Les lacunes du texte ne permettent pas une restitution certaine de cette épigramme. Entre plusieurs suppléments possibles, nous avons choisi ceux qui répondent le mieux aux données matérielles . La base en forme de T convient à une statue équestre, ou à un groupe figurant un cheval maintenu par un écuyer de haute école. S'affublant d'un nom royal, cher aux dynastes de la Cappadoce et de la Médie Atropatène, chez qui il avait servi, notre homme se nomme lui-même, comme il arrive sur mainte stèle antique: il marque l'honneur qu'il a reçu de l'heureuse Damas, « métropole des Arabies ».
La paléographie date grosso modo l'inscription du premier siècle avant notre ère. Le ton dégagé qu'affecte l'épigramme à l'égard des rois suggérerait le temps où Pompée séjourna à Damas, y reçut les prétendants au trône de Judée et rétablit la sécurité au désert. Un fait est certain, c'est que Damas se voyait attribuer avant l'ère chrétienne le titre de métropole, qui lui fut officiellement octroyé par l'empereur Hadrien.
Collection: musée national de Damas (le jardin).
Le Révérend Père Mouterde. Inscriptions grecques conservées à l'Institut Français de Damas.Syria. Tome 6 fascicule 3, 1925 (p. 218-220).
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