Al-Malik al-Muʿaẓẓam lui-même, qu'ibn H̱allikan nous présente comme un ami des lettres, respecté pour son esprit, sa résolution, son courage, son habileté et sa bienfaisance, mais affecté d'un penchant à l'ivresse, fit construire en 1224 à Ṣāliḥīya sa propre madrasa funéraire, la Muʿaẓẓamīya. Aujourd'hui disparue, elle s'élevait probablement au voisinage de la turba où avaient été inhumés sa mère, morte en 1205, et son frère Fatḥ ad-Dīn ʿUmar décédé en 1209. Mort en 1227, al-Muʿaẓẓam fut d'abord enterré dans la citadelle puis transporté dans sa madrasa en novembre 1229.
Gérard Degeorge: Damas des Origines aux Mamluks, l'Harmattan 1997 (p 219).
Ernst Herzfeld. Damascus, Studies in Architecture III. Ars Islamica XI-XII 1946 (P 49-50)
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