Des khâns (vastes entrepôts), dont le Khân As’ad Pacha, à neuf coupoles, situé près du palais ʿAẓm, des médresé (écoles, ou confréries), dans le quartier de la grande mosquée, subsistent avec ces merveilleuses portes de l’art musulman, dites « à stalactites », mais qui font bien plutôt penser au travail des ruches d’abeille. La médrése de Mélik ez-Zâhir Bibars, surtout, a un de ces portails splendides, à l'intérieur elle renferme de précieux manuscrits, c’est la Bibliothèque. Il y a aussi un musée, et une Académie arabe. Le cerveau de Damas, comme son cœur, vit toujours.
André Geiger. Syrie et Liban 1932 (p. 187).
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