Brusquement, entre les murailles de roches fauves et calcinées, dont le grand soleil fait chanter la couleur violente sur le ciel bleu, apparition d'une vallée étroite, où serpente un large ruban d'arbres verts serrés, formant masses sur les rives d'un large torrent au débit puissant. Le Nahr Barada, le fleuve miraculeux, jamais tari, qui descend vers Damas, par lui fertilisée, rafraîchie, perpétuellement sauvée de la chaleur, de la soif.
André Geiger. Syrie et Liban 1932 (p. 167-168).
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