![]() |
Marchand de boisson |
Cinq fois par jour, des trois cents et quelques mosquées, chapelles de la ville, monte vers Dieu la prière. Les voix aériennes qui s’entrecroisent au-dessus de ma tête, c’est l’appel des muezzins. Le bourdonnement de la foule, au mélange de vêtements d’un pittoresque indescriptible, tarbouchs, turbans, calottes brodées de toutes nuances, voiles, manteaux, tuniques, pantalons arabes, costumes à l’européenne, costumes de soie, uniformes, la rumeur des crieurs de journaux, des changeurs, des vendeurs d’eau, ne ressemble en rien à l’abominable vacarme des grandes cités d Occident et n’empêche pas d’entendre les belles voix sonores qui montent dans le ciel.
André Geiger. Syrie et Liban 1932 (p.176-177).
No comments:
Post a Comment