L'étude de ses vestiges est relativement récente. Le naturaliste Belon du Mans (1548), le voyageur français Jean de Thévenot, le chevalier d'Arvieux, Maundrell, Pococke, Niebuhr, et encore H. Petermann en 1852 n'ont pas été autorisés à pénétrer dans la mosquée; leur description était donc limitée par ce qu'ils pouvaient en apercevoir d'une maison voisine. Plus heureux, le missionnaire irlandais Porter (1) put étudier les restes d'époque romaine et publier un plan de la mosquée. Il faudra, cependant, attendre l'incendie de 1893 pour obtenir, grâce à Phené Spiers et à Dickie (2), des notations vraiment précises.
(1) Vers la même époque que Porter, A. von Kremer, Topographie von Damascus, p. 34 et suiv. a donné une intéressante description de la mosquée accompagnée d'un plan insuffisant.
(2) A. C. Dickie, Palestine Expl. Fund, Quart, stat 1897, p. 268 et suiv., travailla, en février 1897 à Damas, envoyé par le Comité du P. E. F., muni des notes de Phené Spiers. Le plan qu'il en a rapporté est celui qu'avait levé l'architecte municipal Paul Apéry entre les mains de qui nous avons encore vu la minute. Dickie déclare, d'ailleurs, loc. cit., p. 271, que ses mesures concordent avec celles du plan Apéry.
Photo: K.A.C Creswell
No comments:
Post a Comment