Sur l’aérodrome de Damas, les sourires semblent contraints. Le président, accueilli par le cabinet Syrien, tend la main au colonel Serraj, l’homme des Russes.
Au moment où le Russe Zorine repousse brutalement à la conference du désarmement de Londres les propositions occidentales, au moment où les Soviets annoncent qu’ils possèdent “l’arme absolue”, un homme devient le pivot de l’antagonisme Orient-Occident: Choukry el Kouatly, président de la République Syrienne. Il avait quitté brusquement Damas pour l’Égypte, pour raisons de santé. Il a en effet passé une semaine à l’hôpital d’Alexandrie. Mais il a surtout conversé avec Nasser. Il rentre à Damas comme s’il se livrait à ses ennemis, les chefs de l’armée, amis des Russes, qui on fait emprisonner les députés suspects de sympathie pour l’Occident.
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