De loin en loin, sur la berge d'un canal ou trou circulaire, à une hauteur donnée, déverse l'eau d'une façon continue: c'est un sabīl (pluriel sublān). On appelle sabīl, dans les rues de Damas, une fontaine publique édifiée soit par le gouvernemnt, soit le plus souvent par un donateur particulier dans une intention de pieuse charité envers les passants. On pense que les sabīls des champs ont été constitués par achats d'eau pour une durée perpétuelle.
Le sabīl arrose en permanence les terrains situés en contre-bas du canal. Un canal plus important mais qui ne fonctionne que par intermittence est un māṣia (vanne), pluriel: mawāṣi. Un māṣia est appelé également: bāb (porte).
René Tresse. L'irrigation dans la Ghouta de Damas. Revue des Études Islamiques 1929.
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