Il n'est pas prouvé que Bāb Tūma doive être traduit par « Porte de saint Thomas », car dans ce cas nous aurions Bāb Mār Tūma. Ce monument est une porte d'origine romaine rebâtie en 1227, bouchée en 1280 puis restaurée au quatorzième siècle. D'après ibn ʿAsākir (p. 298 de notre traduction), la porte tenait son nom d'un personnage byzantin, mais peut-être n'était-ce que la déformation, par passage de la dentale sonore à la sourde, du nom du village de Dūma. La porte aurait, dans ce cas, porté, comme Bāb a-Jabiya à l'ouest de l'enceinte, le nom du village vers lequel menait le chemin qui en sortait.
Nikita Elisséeff. La description de Damas d'ibn ʿAsākir. Institut Français de Damas, 1959.
Photo (façade extérieure : anonyme français 1887): Badr el-Hage. Damascus, Images from the Past. London 2001 (p 175).
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