La plupart des riches demeures que l'on voit encore aujourd'hui furent construites au dix-neuvième siècle. Ainsi que l'observe Georges de Salverte, celles des juifs étaient "de beaucoup les plus riches et les plus magnifiques" car, outre leur prépondérance dans les affaires, devant l'insouciance des musulmans et la terreur des chrétiens, ainsi que l'explique E.-M. de Vogüé, ils étaient les seuls à bâtir. Selon ce dernier, la plus luxueuse des constructions récentes était celles d'Ambhar, un juif qui était parti comme domestique en Inde et qui en était revenu, ainsi que le disait la rumeur, "avec son fez plein de diamants".
Gérard Degeorge. Damas: Des Ottomans à nos jours. L'Harmattan (1994).
Georges de Salverte. La Syrie avant 1860
Marie-Eugène-Melchior, vicomte de Vogüé. Syrie, Palestine, Mont Athos. De Vogüé est à Damas en novembre 1872, douze ans seulement après les massacres de 1860. La maison qu'il évoque est en réalité celle de ʿAnbar , transformée en école vers 1890 et commue aujourd'hui sous le nom de maktab ʿAnbar.
Akram Ḥ. ʿUlabī. H̱iṭaṭ Dimašq 1989 (photo).
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