A quelques mètres au nord de la mosquée des Omeyyades se dresse le mausolée de Saladin, bien connu to tous ceux qui visitent Damas. L’édifice ne présente au point de vue architectural aucun intérêt spécial, en raison de son état de mutilation: la salle funéraire (couverte par une coupole à 16 cannelures établie sur deux tambours à 8 et 16 côtés) et l’arc de tête de l’iwân sous lequel ouvrait sa porte sont tout ce qui reste aujourd’hui de la madrasa ’Aziziya, dans laquelle Saladin, inhumé provisoirement dans la Citadelle de Damas le 4 mars 1193, trouva sa sépulture définitive le 15 décembre 1195.
Les vitraux de plâtre et les revêtements de faïence dont un pacha orna le mausolée au XVII siècle por remercier Saladin d’avoir délivré Jérusalem de “la souillure des infidèles” n’ont également, en dépit de quelques détails curieux, qu’une valeur artistique très restreinte: tout l’intérêt du monument se concentre donc sur un cénotaphe en bois sculpté qu’on remarque à côté de l’horrible tombeau en marbre blanc placé en 1903 au centre de la salle funéraire.
Jean Sauvaget. Le cénotaphe de Saladin. Revue des arts asiatiques, 1930 (168-175).
Annales Archéologiques Arabes Syriennes. XXXV 1985 (photo).
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