Monday, August 31, 2020

L'incendie


 

En dépit des bonnes intentions affichées dès les années 50, les politiques urbaines des autorités, désastreuses à plus d’un égard, portèrent des coups irréparables au tissu ancien. Intra-muros, la reconstruction par étapes successives du quartier de Sidi ’Amoud bombardé par la France en 1925 (d’où sa nouvelle appellation Hariqa “le Feu”) se fit à “l’européenne”, en rupture complète avec le tissu traditionnel: plan en damier, immeubles à trois ou quatre niveaux, larges rue orthogonales. En outre, le développement du quartier s’est poursuivi vers l’est. Dans las années 60, deux grands immeubles furent construits le long de l’axe principal. Récemment, un bâtiment à vocation commerciale fut édifié en face de la madrasa Nuriya. En 1962, afin de faciliter la circulation automobile, le Barada, devenu un véritable égout à ciel ouvert fut couvert sur une longueur de six cents mètres entre la Takiya Sulaymaniya et la place Mardjé. 



Gérard DegeorgeDamas: Des origines aux Mamluks. L'Harmattan 1997 (texte). 

Annales Archéologiques Arabes Syriennes. XXXV 1985 (carte).

No comments:

Post a Comment