Dans la ville beaucoup de palais magnifiques, à l'intérieur n'ont l'air, au dehors, que de véritables masures. Ces splendides habitations sont aujourd'hui presque toutes entre les mains des Israélites; quelques-unes sont encore habitées par des familles nobles, à moitié ruinées, dépossédées de leurs fiefs par le gouvernement turc, et qui ne peuvent continuer le luxe de leurs ancêtres.
Une des plus belles est celle du petit-fils d'un des anciens pachas de Damas. Au centre de cette demeure princi
De vastes salons, précédés d'un selamlik, c'est-à-dire d'une sorte de vestibule destiné à recevoir les étrangers, s'ouvrent sur la cour et sont séparés d'elle par quelques marches en marbre blanc. Ces salles, très élevées, sont d'une richesse d’ornementation impos
Les murs, en marbres de plusieurs couleurs, sont inscrustés d'entrelacs creusés dans la pierre et remplis avec du stuc coloré. Les parquets, d'une richesse extrême, sont formés par les marbres ou les brèches les plus rares. Le selamik est la partie antérieure de la salle qui est isolée par une ou deux marches élevées, et quelquefois par une élégante balustrade, découpée comme une dentelle.
Louis Lortet. La Syrie d'aujourd'hui
Elizabeth Macaulay-Lewis. Bayt Farhi and the Sphardic Palaces of Ottoman Damascus. American School of Oriental Research, 2018.
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