Au sud de la turba Badriya s’élève un édifice anépigraphique -auhourd’hui isolé au milieu d’un jardin- identifié grâce aux sources littéraires (voir Sauvaire ci-dessous) comme la turba (mausolée) d’Arghun al-Hafiza, une affrachie d’al-Malik al-Adil, morte en 1250 EC. A la salle funéraire couverte d’une coupole reposant sur un seul tambour octogonal fut postérieurement adossée une mosquée constituée d’un portail, d’une salle de prière et d’une cour qui, comme celle de la madrasa Rukniya, est couverte. D’un appareil soigné à l’excès, le portail eat particulièrement remarquable. Il est couvert d’une voûte en arc-de-cloître cannelée dont les cannelures forment en façade un arc de tête polylobé du plus bel effet.
Gérard Degeorge. Damas: Des origines aux Mamluks. L'Harmattan 1997.
Henri Sauvaire. Description de Damas 1895 p235-236.
Karl Wulzinger & Carl Watzinger. Damaskus, die Islamische Stadt. Walter de Gruyter 1924.
No comments:
Post a Comment