Avant de sortir du baptistère, le néophyte avait encore sous les yeux, à côté d'autres images qui ont disparu, un tableau bien fait pour exalter l'ardeur de sa jeunesse: un jeune héros, David, brandissant l'épée de Goliath, s'apprête à massacrer le géant. Par Éphraem nous savons que cet exploit était regardé comme le type de la victoire de Jésus sur la Mort. « Jésus prit la croix des mains de la mort, et par elle il eut raison de la mort. Ainsi mourut Goliath tué avec son propre glaive. » Au quatrième siècle tout au moins, en Syrie, on voyait aussi dans cet épisode une préfiguration du baptême: « David, ayant reçu l'onction d'huile, a combattu avec ses propres armes, et il a jeté à terre le géant qui voulait mettre Israël sous le joug. Voici, l'orgueil du Malin, qui voulait mettre le monde sous son joug, est abattu par l'huile du Christ et les armes cachées dans l'eau du baptême.»
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