Il n'y a rien à Doura qui fasse songer à une de nos églises, même de petites dimensions, à une chapelle. Dans la domus Dei, la salle numéro 6 peut au premier abord paraître un oratoire privé, car à une de ses extrémités, comme dans une salle du temple des dieux palmyréniens, sous un arc en plein cintre que supportent deux colonnes peintes on s'attend à trouver un autel. Mais il n'y en a pas trace; à sa place est une sorte de cuve revêtue du plâtre très dur, qui dans plusieurs maisons de la ville sert de revêtement pour les bassins et les bains; un ressaut en forme de marche en diminue la profondeur sur trois côtés ; rien ne permet de croire que cette cuve ait été jamais couverte de la mensa, qui ailleurs enferme des reliques de martyrs. J'ajoute que dans les graffiti relevés sur les murs de la salle, c'est le Christ qui est invoqué, et non un saint. Ces raisons ont amené M. Clark Hopkins à penser que cette salle devait être le baptistère de la communauté chrétienne de Doura.
L'étude des peintures qui couvrent ce qui reste des murs ratifie cette opinion plus qu'on ne l'a dit jusqu'ici.
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