Plusieurs auteurs antiques mentionnent Damas parmi d’autres villes de l’Orient, trop rapidement à notre goût, mais en insistant sur tel ou tel de ses avantages. Strabon (vers 60 av. J.‑C. - 20 ap. J-C), dans sa Géographie, à la fin du Ier siècle av. J.‑C., vante la célébrité de Damas et de la Damascène, en disant que la cité a été la plus importante de celles de la région à l’époque perse. Il écrit aussi :
«Parmi les fleuves (syriens), le Chrysorrhoas, qui a son origine dans le territoire de la cité de Damas, est à peu près absorbé dans ses canaux, car il irrigue une campagne vaste et opulente».
C’est le premier auteur antique à donner le nom grec du Barada, qui signifie « le fleuve qui charrie de l’or », et aussi le premier à signaler les canaux qui irriguent la Ghouta.
Pierre-Louis Gatier. Annales archéologiques arabes syriennes 41-54. LI-LII 2008-2009.
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