Daté et identifié par plusieurs inscriptions, le bimaristan (hôpital) est le seul, avec celui de Nūr ad-Dīn, qui subsiste encore aujourd'hui à Damas.
Sur un claveau de l'arc de décharge de la porte d'entrée, gravées en petits caractères: la date du début de la construction, août 1248 et celle de son achèvement dont le dernier chiffre est illisible: 65 (?) de l'hégire.
Un bandeau épigraphique de trois lignes en élégants caractères courant sur les trois côtés de la baie du portail précise qur l'émir Sayf ad-Dīn Qaymarī, "l'émir très illustre, grand, le guerrier, le champion de la foi, l'avant-bras des rois et des sultans", ordonna la construction de ce bimaristan, "dans la recherche de la récompense de Dieu et dans le désir de son agrément le jour où il récompensera ceux qui on fait l'aumône et ne laissera pas perdre la rétribution de ceux qui ont fait le bien".
Un second bandeau de deux lignes surmonté de six cartouches inscrits dans les alvéoles du premier rang de muqarnas donne la liste des bien constitués waqfs, parmi lesquels, "des village du Marj, des portions de villages, des moulins, une qaysarīyā, une trentaine de boutiques, deux khans....".
Gérard Degeorge. Damas: Des Origines aux Mamluks. L'Harmattan (1997).
No comments:
Post a Comment