L'entrée orientale (610 AH -1213 AD) est percée dans la tour B et protégée par 2 saillants très rapprochés.
Moins exposée que la Porte Nord, elle a reçu une organisation défensive beaucoup moins développée (un seul coude au lieu de 5). Par contre, elle a été décorée avec un soin particulier, circonstance qui s'explique aisément: tournée vers la ville, elle était en quelque sorte la porte du palais royal, celle par laquelle pénétraient tous ceux qui se présentaient, pour un motif quelconque, à la cour du sultan, celle par laquelle ce dernier sortait lorsque ses devoirs de souverain l'obligeaient à se rendre dans Damas . La niche du portail (4 m. 25 x 2 m. 20) est voûtée par une demi-coupole sur stalactites, une des plus belles que nous ait laissés le treizième siècle: la calotte, brisée et surbaissée, est creusée de 11 cannelures et son arc de tête comporte deux archivoltes concentriques, l'une et l'autre extradossées. Cette coupole, dont il importe de remarquer le diamètre considérable par rapport aux dimensions de la niche, est assise sur 4 rangées de larges alvéoles, équivalentes en hauteur et en largeur, qui dissimulent des trompes.
D. J. Cathcart King. The Defences of the Citadel of Damascus. Archaeologia, Volume XCIV, 1951
Jean Sauvaget. La Citadelle de Damas I
Jean Sauvaget. La Citadelle de Damas II
Jean Sauvaget. Les monuments historiques de Damas
Karl Wulzinger & Carl Watzinger. Damaskus, die Islamische Stadt. Walter de Gruyter 1924.
Karl Wulzinger & Carl Watzinger. Damaskus, die Antike Stadt. Walter de Gruyter 1924.
No comments:
Post a Comment