Dès que l'indigène devient aisé, il construit des pièces voisines pour éliminer de la salle principale tout ce qui n'a pas trait directement à la vie familiale. C'est d'abord une sorte de débarras où l'on rentre la paille hachée التبن et les fagots. Cette pièce s'agrandit, s'aménage et on y transporte les silos en terre et leurs réserves de nourriture. Puis, dans la cour, la famille construit un four à pain. Les plus pauvres ont recours à celui d'un voisin complaisant ou se contentent de crêpes grillées sur une coupe de tôles (صاج) renversée et posée sur des pierres au-dessus du feu. (comme à Dummar دمّر par exemple).
Richard Lodoïs Thoumin. La maison syrienne dans la plaine hauranaise: le bassin du Baradā et sur les plateaux du Qalamūn. Paris, 1932. Librairie Ernest Leroux.
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