Les seules données fournies par Écochard et Le Coeur concernant ce ḥammām sont les suivantes:
- Quartier: Mīdān Sulṭani (emplacement cadastral détaillé disponible).
- État actuel (1940): en activité.
- Approvisionnement en eau (carte): nahr ad-Dārāni.
La situation en 1961 selon de Favières:
"Au Mīdān, les nombreuses activités artisanales (travail du bois, de la laine, du cuivre) ou seulement commerciales (vente de poteries), destinées surtout à satisfaire la demande d'un public campagnard, maintiennent un caractère moins archaïque que semi-rural, en quelque sorte villageois. Dans ce cadre conservateur, le bain public continue à répondre à une incontestable nécessité. Aussi la fermeture du ḥammām Fatḥi, (Transformé en ẖān) et d'al-Jadīd (devenu atelier) est-elle compensée par la grande activité maintenue aux bains ar-Rifāʿi et ad-Darb, leurs concurrents respectifs. Quant à la densité ou à l'imbrication des maisons bâties à l'ancienne, elles ne seraient pas ici de nature à empêcher la destruction des bains, le jour où ceux-ci perdraient leur rôle: at-Tūta, qui subsiste, se trouve contigu à un grand immeuble moderne, le seul encore, ou à peu près, du quartier!"
Photo (de Favières): Derrière la terrasse de la salle de déshabillage, coupoles du bain proprement dit, Disposition caractéristique de la salle chaude (voûte oblongue) et de la salle tiède (au centre) flanquées de leurs maqṣūra.
Michel Écochard & Claude Le Coeur. Les Bains de Damas : Monographies architecturales. Imprimerie catholique 1942-1943.
Jacques de Maussion de Favières. Note sur les Bains de Damas. Bulletin d'Études orientales T. XVII 1961-1963 (pp 121-131).
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