Saturday, October 23, 2021

Madrasa al-Māridānīya: la salle funéraire


Couverte d'une coupole sur deux zones polygonales, la turba est adossée, conformément au style des madrasa funéraires ʾayyūbīd, au côté est d'une salle de prière. Les deux tambours sont construits en pierre, ou revêtus de pierre sur leur parement extérieur, la calotte seule étant en brique. 

On voit sur les deux tambours des niches aveugles alternant avec des fenêtres. le tambour inférieur est plus haut et a moins de côtés que le tambour supérieur, comme c'est habituellement le cas avec des édifices contemporains similaires. On voit aussi des corniches de couronnement que complétaient peut-être à l'origine des merlons décoratifs. Le tambour supérieur de la coupole est orné de défoncements couronnés d'une conque, la coquille a été taillée dans la pierre. 

Des coquilles analogues sont placées, dans la salle funéraires, sous les niches d'angles du tambour inférieur, pour dissimuler l'encorbellement.






Gérard Degeorge: Damas des Origines aux Mamluks, l'Harmattan 1997 (p. 342-343).

Ernst Herzfeld. Damascus, Studies in Architecture III. Ars Islamica 1946

Abd al-Razzaq Moaz. Les madrasas de Damas et d’al-Ṣaliḥiya depuis la fin du V/XIe siècle jusqu’au milieu du V/XIIIe siècle. Université de Provence 1990 (p. 281-287). 

Jean Sauvaget. Les monuments historiques de Damas

Jean Sauvaget. Les monuments ayyoubides de Damas. Livraison III 

Jean Sauvaget. Notes sur quelques monuments de Syrie à propos d'une étude récente "(suite). Syria. Archéologie, Art et histoire Année 1946

Henri Sauvaire. Description de Damas

Karl Wulzinger & Carl Watzinger. Damaskus, die Islamische Stadt. Walter de Gruyter 1924.

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