Dans cette disposition, l'artiste a recherché la symétrie, non seulement entre la droite et la gauche de l'édifice, mais dans chaque partie. Six ensembles symétriques sont ainsi formés. Lorsque le panneau ne figure pas une plaque de marbre, le sujet est censé peint sur marbre ou porphyre. Les cercles imitent une plaque d'une de ces pierres, incrustée dans une autre rectangulaire. Dans la pensée de l'artiste, le cadre était sans doute de granit poli ou de marbre. Comme d'habitude à Doura, ces roches sont représentées de façon fort recherchée; certaines sont mouchetées ou semées de nuclei aux formes compliquées et d'une couleur différente du fond. Des matériaux de ce genre sont peints dans le baptistère, le quartier général et ailleurs, à Doura.
Les têtes ne figurent clairement un masque théâtral que dans le numéro 13. L'énorme bouche du masque comique se reconnaît aisément, et le capuchon avec pan sur les oreilles est d'une type usité par les acteurs. Le numéro 2, symétrique, était probablement semblable. Dans tous les autres cas, il s'agit certainement de masques tragiques, mais le caractère théâtral n'est pas marqué. Parmi celles-ci, une seule tête est masculine dans le numéro 38; elle est malheureusement très endommagée. Les huit têtes féminines plus ou moins bien conservées sont remarquables par leur coiffure; chignon sur le sommet de la tête et boucles, bandeaux avec large raie, etc.; Le numéro 17 porte un minuscule calathos sur le sommet de la tête, une sorte de corne comme le Ṭanṭūr que portaient récemment encore les femmes du Liban; le numéro 30, sur fond vert, présente une chevelure remontée, séparée par le milieu.
Comte du Mesnil du Buisson. Les Peintures de la Synagogue de Doura-Europos, 245-246 après J.-C., Roma, Pontificio Istituto Biblico. Piazza della Pilotta, 35. 1939.
Ornements du soubassement
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