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Sur la rive du fleuve, à droite, on distingue, à Doura, d'abord une sorte de bastion rectangulaire avec une courtine, l'un et l'autre crénelés et en grand appareil. Une large porte à imposte cintrée est ouverte à deux battants. Ce motif est apparenté aux portes de l'Égypte peintes dans le tableau de l'Exode deux registres au-dessus. Plusieurs graffiti de la ville représentent des architectures du même genre. l'artiste a peut-être voulu figurer le palais du pharaon: "il était, selon Ṭabari à l'extrémité de la ville (de Memphis) et sur les bords du fleuve (le Nil)". Mais la scène d'audience qu'on va décrire légitimait à elle seule la présence d'une porte de ville ou de palais en arrière du roi. L'Ancien Testament nous décrit plusieurs fois des réceptions, des audiences, des décisions de justice données devant les portes du palais ou de la ville, sur la place publique et le marché. Ces faits reflètent un usage général dans l'antiquité et au moyen age. Le décor d'une porte monumentale devint de règle dans les scènes où le roi entre en contact avec son peuple.
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