Wednesday, February 2, 2022

Jarājīr

 


 Réduites à quelques étages dans les petites oasis comme celles de Jarājīr, les ġūṭas en comptent parfois plus de 40; à Maʿlūla des bandes de quelques mètres étirent leurs rubans aux flancs de la vallée et à Qudsayīa de larges terres-pleins divisent les pentes que domine le village. 


Les ġūṭas constituent l'essentiel de la richesse paysanne. Les fallaḥs s'efforcent cependant de tirer profit des terres voisines et capables d'être mises en valeur. Ils donnent leurs soins aux figuiers, aux vignes, aux céréales dans un rayon de 3 à 4 kilomètres autour des villages. La moisson qui suit un hiver particulièrement humide rapporte de quatre à sept pour un. Aux années sèches, le paysan ne retrouve pas sa semence. En raison de la pauvreté de ces terres non irriguées, on les met en jachère une année sur deux.









Richard Thoumin. Géographie humaine de la Syrie Centrale. Tours, Arnault et Cie 1936


Thoumin, Richard-Lodois (1897-1972) 

No comments:

Post a Comment