La bourgade se développait avec le double souci de conserver son unité et de limiter les pertes de terrain dues à l'occupation d'un sol fertile. Jusqu'à ces dernières années, Yabrūd n'a cessé de grandir dans le même sens. Assez rapidement les maisons atteignirent l'extrémité Sud de la zone irriguée. Dès lors l'accroissement se fit selon le mode habituel: en bordure des jardins. Il était inutile que de nouveaux quartiers gravissent les pentes raides et fatiguantes du piton crayeux; les familles s'établirent donc à sa base. La bourgade tendit vers une sorte de T, les habitations se construisant au-dessus de la zone irriguée, soit vers la trouée de Rʾas al-ʿAyn رأس العين, soit vers Nabk النبك. Peu à peu d'autres maisons remplirent les angles du T, mais il n'en reste pas moins vrai qu'un quart seulement de la bourgade occupe un terrain productif.
Richard Thoumin. Géographie humaine de la Syrie Centrale. Tours, Arnault et Cie 1936
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