La description des ruines qui couronnent le rocher dominant le village aidera à comprendre la forte impression que la population ressent à les considérer, à évoquer les souvenirs qui s'y rattachent, à utiliser au mieux de leurs besoins les esprits qui y séjournent.
Personne jusqu'à présent, n'a signalé la présence de ces ruines et, depuis peu, un entrepreneur étranger au village de Mnīn s'est mis à l'œuvre pour débiter en pierre de taille les rochers de Mār Taqla. Il n'est pas téméraire de penser que les salles et les escaliers risque de disparaître. En tous cas, sans parler d'une destruction complète à laquelle s'opposeraient les villageois de Mnīn, le fait d'abattre les rochers qui encadrent ces ruines leur ôte une part de leur pittoresque.
Enfin, la connaissance de ces ruines éclaire le texte de Ludovico di Varthema: "à seize milles près de Damas, je trouvais une autre ville appelée Monin laquelle est assise en haut d'une montagne ... en laquelle ville il y a deux très belles églises".
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