Construction strictement conditionnée par le milieu physique, la maison de lave exige un travail dur et long. Dès que l'indigène le peut, il y renonce, au moins en partie. Ġabāġib غباغب est l'un des rares villages hauranais qui possède une petite source et quelques arbres; on en tire immédiatement parti: l'eau n'est plus uniquement réservée à la boisson et l'on peut faire du mortier, les arbres permettent de soutenir avec des pièces de bois quelques-unes des terrasses et des linteaux du village. Mêmes remarques pour Zākiya زاكية et Ṭayyiba الطيّبة qui tirent leurs bois de la vallée de l'ʾAʿwaj الأعوج. À Ṣanamayn الصنمين on se sert des roseaux qui poussent au printemps près des mares pour en garnir d'un lattis les plafonds de quelques habitations.
Richard Lodoïs Thoumin. La maison syrienne dans la plaine hauranaise: le bassin du Baradā et sur les plateaux du Qalamūn. Paris, 1932. Librairie Ernest Leroux.
Richard Lodoïs Thoumin 1897-1972
Maison en lave: dimensions des salles
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