Lui, le Pāšā, est francophile. Il fut même suspecté par Jamāl Pāšā qui lui retira ses fonctions politiques. Alors, il s'est occupé d'encourager les lettres et les arts. Il est devenu le mécène de l'Académie Arabe, fondée sur le modèle de l'Académie Française et présidée par Kurd-ʿAlī, le grand historien de Syrie.
Mais le souvenir de sa puissance fait encore trembler les Bédouins et les a empêchés de venir piller Damas pendant le voyage de l'émir Fayṣal en Europe. Dans sa propre famille, il est si redouté que ses enfants ne l'appellent jamais autrement que "notre paša"... Ce soir, vous verrez chez lui le seul et premier peintre de Damas, Tawfīq Ṭāriq Bey, d'origine turque d'ailleurs... Ah! vous le connaissez déjà? ... Et un autre type bien pittoresque et charmant, l'émir druse ʾAmīn ʾArslān, dont les ancêtres combattirent les Croisés et qui, lui-même, fut élevé, on peut dire, au quartier Latin.
Myriam Harry. Damas, jardin de l'Islam. J. Ferenczi & Fils 1948.
T.E. Lawrence. Seven Pillars of Wisdom
Photo credit: ʿAmr al-Mallāḥ
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