À ce type de construction, où le bois s'unit à la terre, se rattachent les murs en petites briques renforcées de madriers ou de simples branches équarries ainsi que les minces cloisons entourant les terrasses, isolant un coin de cour ou divisant l'habitation elle-même.
En raison du peu de solidité de ces petites briques, les murs de clôture qui les emploient sont épais. Ils comptent d'ordinaire deux briques et demie de largeur: elles sont disposées suivant trois modes différents correspondant aux lits 1, 4, 7..... 2, 5, 8... 3, 6, 9.... Pour lier l'ensemble de la construction, on place dans l'épaisseur du mur des pièces de bois. Ce sont tantôt des poutrelles de deux à trois mètres de long, tantôt des morceaux de planche. On se contente parfois de bois de feu fendu et qui sans doute traînait aux environs. On utilise parfois de grosses branches décortiquées et à peine équarries à l'herminette. Ces artifices de construction sont particulièrement fréquents aux angles: on les emploie aussi dans les murs de pierre.
Richard Lodoïs Thoumin. La maison syrienne dans la plaine hauranaise: le bassin du Baradā et sur les plateaux du Qalamūn. Paris, 1932. Librairie Ernest Leroux.
No comments:
Post a Comment