Monday, January 10, 2022

Le Golan perdu

 


 "Faites un geste pour permettre à Israël d'aller à Genève, proposa Kissinger au président Ḥāfiẓ al-Asad. Mais pourquoi aller à Genève? Pour entendre M. Abba Eban rappeler, une fois de plus, qu'Israël ne reviendra jamais aux lignes de 1967 et ne renoncera jamais à faire de Jérusalem sa capitale? Comme s'il n'y avait eu ni résolution 242, ni résolution 338, ni guerre de Ramaḍān?"


À mon retour de Damas j'ai trouvé sur mon bureau une dépêche de l'A.I.p.: "M. Yacov Tzur, président du "Fonds national juif", a annoncé mardi un plan de développement de soixante millions de dollars des hauteurs du Golan", parce que "depuis la guerre du Kippour, les hauteurs du Golan sont devenues la propriété permanente d'Israël."

Les prisonniers israéliens de Damas ne sont décidément pas près de rentrer chez eux. Les 150 000 réfugiés du Golan non plus, je le crains. 






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