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| Sir Herbert Plumer |
Juin 1926.
Le haut commissaire français en Syrie (1) ayant saisi son collègue britannique de Palestine (2) de la situation paradoxale et inadmissible existant sur la frontière commune, les conventions suivantes ont été signées par les représentants des deux puissances mandataires.
A. Les druzes réfugiés en Transjordanie seront mis en demeure d'opter entre leur transfert dans des camps de concentration en Palestine, ou leur retour au Jabal.
B. L'officier (3) de l'Arab-légion, chargé de la surveillance du groupement des réfugiés druze à al-ʾAzraq, contrôlera les hommes autorisés à conserver leurs armes pour assurer la protection des réfugiés contre les bédouins, et veillera à ce que ces Druzes ne soient pas remplacés par d'autres venant du Jabal.
C. Le cheikh Ismāʿīl al-Ḥarīri, du Hauran, sera maintenu en résidence forcée à as-Salṭ (village transjordanien éloigné de la frontière).
D. Les territoires transjordanien et palestinien sont interdits à Sulṭān al-ʾAṭraš et au docteur Šahbandar.
Conventions pleinement satisfaisantes et nul doute que leur application ne porte à la réflexion les Druzes non encore soumis, et n'améliore la situation dans le pays, laquelle, depuis quelque temps déjà, évolue favorablement.
(1) Henry de Jouvenel.
(2) Herbert Plumer.
(3) Frederick Peake.
Édouard Andréa. La Révolte druze et l'insurrection de Damas, 1925-1926. Payot, Paris 106 Boulevard St. Germain, 1937.
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