Yahvé embrase l'autel d'Élie au Carmel: conclusion

 

 Dans cette composition le peintre a donc groupé trois faits successifs: le peuple s'approchant (I Rois, XVIII, 30), l'eau versée sur l'holocauste (34-35), le feu du ciel descendant sur l'autel (38). Les faits sont amalgamés. Le peuple donne déjà des signes d'étonnement en voyant tomber le feu et l'eau des porteurs de jarres paraît consumée à mesure qu'elle est versée. Le récit biblique est ainsi quelque peu simplifié et condensé.

Il est à peine besoin de faire remarquer que le diptyque d'Élie au Carmel avait sa place toute indiquée au milieu des scènes visant à exalter l'espérance des Juifs. Dans les circonstances les plus difficiles du règne d'Achab, Élie seul, grâce à l'intervention directe de Yahvé, triomphe des cultes étrangers et rétablit le culte ancien. L'application aux temps présents était aisée.

Comte du Mesnil du Buisson. Les Peintures de la Synagogue de Doura-Europos, 245-246 après J.-C., Roma, Pontificio Istituto Biblico. Piazza della Pilotta, 35.  1939.

Yahvé embrase l'autel d'Élie au Carmel

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