A droite de la porte, contre la courtine, on remarque deux colonnes corinthiennes, mais déjà de style presque byzantin: fûts cylindriques, chapiteaux en larges trapèzes. Les fûts sont l'un rouge, l'autre noir. Peut-être représentent-elles les deux colonnes qui accompagnèrent les Israélites pendant leur marche dans le désert (Exode XIII, 21):
L'Éternel allait devant eux, le jour dans une colonne de nuée pour les guider dans leur chemin, et la nuit dans une colonne de feu pour les éclairer, afin qu'ils marchassent jour et nuit.
L'Éternel allait devant eux, le jour dans une colonne de nuée pour les guider dans leur chemin, et la nuit dans une colonne de feu pour les éclairer, afin qu'ils marchassent jour et nuit.
Il faudrait supposer que le prototype utilisé par le peintre représentait les colonnes en avant de la porte d'où sortaient déjà les Israélites. On aurait supprimé ceux-ci dans la copie et contracté le sujet si maladroitement que les colonnes paraissent en arrière de la troupe fugitive représentée dans la scène suivante.
(*) Ce sujet est très fréquent à Doura comme chez les Parthes et dans tout l'empire romain à cette époque.
Comte du Mesnil du Buisson. Les Peintures de la Synagogue de Doura-Europos, 245-246 après J.-C., Roma, Pontificio Istituto Biblico. Piazza della Pilotta, 35. 1939.
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